À Étaples-sur-mer, la fête du hareng roi fait figure de tradition. Ce rendez-vous festif et gourmand valorise l’un des produits phares de la cité des pêcheurs.

Pour cause de coronavirus, l’édition 2020 de la fête du hareng roi, initialement programmée les 14 et 15 novembre 2020, est annulée.

Amateur d’eaux froides, le hareng remonte le Gulf Stream vers la mer du Nord en novembre. Ce qui donne une pêche miraculeuse, véritable aubaine pour tous les gourmands.

Le hareng roi, une plongée dans les traditions étaploises

Aujourd’hui, la fête du hareng roi évoque donc l’époque où les marins étaplois, de retour à la maison, célébraient joyeusement le fruit de leurs efforts.

Pour l’occasion, on revêt les habits traditionnels de matelot et matelote, et on pose en compagnie des géants boulonnais Batisse et Zabelle. Dans le village festif aménagé sur le port, jeux traditionnels, métiers anciens, artisanat, culture et patrimoine maritime sont à l’honneur. Un bel hommage au savoir-faire des marins-pêcheurs d’autrefois! Expositions, concerts, visites et lectures de contes liés à la mer complètent le programme des animations.

Le rendez-vous des gourmands

Mais ce qui attire les quelques 10 000 visiteurs présents à chaque édition, c’est surtout le hareng lui-même, à déguster sur fond de concerts de musique folk et chants marins.

Près de 3 tonnes de poissons (soit 18 000 pièces environs) sont offertes chaque année par la Coopérative Maritime Étaploise. Cette dernière demeure, aujourd’hui encore, la plus grosse coopérative maritime de France.

On savoure le hareng sous toutes ses formes: grillé, mariné, fumé par exemple… Autour des grands braseros, une centaine d’étaplois s’affairent, s’improvisant cuisiniers d’un jour pour le plus grand bonheur des visiteurs. Et tandis qu’une délicieuse odeur de poisson grillé envahit le port d’Étaples, chacun se régale de sa part, généralement servie avec un verre de vin.

C’est ça, la fête du hareng roi. Un moment à la fois convivial et gourmand, qui rend hommage aux traditions maritimes locales. De quoi donner envie de mordre à l’hameçon, non?