En Côte d’Opale, les traditions culinaires maritimes sont toujours bien vivaces. Et l’expérience gustative commence souvent les pieds dans l’eau, le temps d’une sortie pêche à pied à Merlimont ou Stella-Plage, ou encore d’une cueillette sauvage en baie de Canche ou d’Authie. 

Déguster les moules de bouchot berckoises avec vue sur le large est une expérience qui fait largement partie du patrimoine local. Tout comme s’offrir un plateau de fruits de mer à deux pas du marché aux poissons étaplois, ou se réchauffer avec une délicieuse soupe de poisson label rouge de chez Pérard au Touquet.

Mille saveurs dans la Cité des Pêcheurs

Le port d’Étaples, à l’embouchure de la Canche, figure parmi les plus hauts lieux de cette gastronomie maritime. Ici, poissons et fruits de mer sont les rois de la fête ! À Maréis, on plonge tête la première dans l’univers de la pêche artisanale étaploise. Cette dernière serait d’ailleurs, historiquement, l’une des plus importantes de France. 

Les ateliers du chef Cyrille Dimanche permettent notamment de s’initier aux secrets de la cuisine locale.

Une coquille Saint-Jacques calibrée avec un peu de corail, mais aussi le hareng, le maquereau, la daurade, le rouget grondin… Sans oublier les fruits de mer comme les bulots, les coques, les couteaux, les tourteaux. Ferrées par l’un des 160 pêcheurs d’Étaples, ces merveilles de la mer consolident la culture épicurienne de la Côte d’Opale. Ici, on peut donc se régaler toute l’année de produits frais, de saison et accessibles à toutes les bourses.

Et comme rien ne se perd dans le poisson, il est toujours possible d’en retirer une idée simple et goûteuse à proposer à vos convives. Par exemple, on emploie les arêtes des poissons plats pour réaliser des fumets de poisson, le corail travaillé en flan, ou encore le bar séché pour en faire des chips.

Célébrer les trésors de la mer

Si, de novembre à mai, la Saint-Jacques régale les amateurs de bonne chair, c’est en avril qu’on lui fait sa fête dans la Cité des Pêcheurs. En dehors du partage des traditions des marins-pêcheurs, les dégustations permettent également de découvrir un large éventail de possibilités pour exploiter ce produit raffiné. À l’occasion, n’hésitez pas à rendre visite au « Coquillard », un marin pêcheur spécialisé dans la précieuse.

Le hareng, quant à lui, se savoure toute l’année. Amateur d’eaux froides, ce poisson remonte le Gulf Stream vers la mer du Nord en novembre. Résultat : une pêche miraculeuse qui rassemble plus de 10 000 visiteurs chaque année. Grillé, mariné ou fumé, le hareng-roi devient star des étals le temps d’un week-end festif. Un retour vers le passé, dans l’effervescence des campagnes de pêche d’antan.

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